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Samedi en première partie de soirée : erreur de la banque en votre faveur

Proposée par Martine-id
 
Date et lieu
La sortie s'est déroulée à
TOURNEFEUILLE,

le Samedi 16 mai 2009 à 19:00.

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DescriptionPour bien commencer la soirée, un film juste sympa..


ERREUR DE LA BANQUE EN VOTRE FAVEUR

Écrit et réalisé par Gérard BITTON et Michel MUNZ - France 2009 1h44mn - avec Gérard Lanvin, Jean Pierre Daroussin et toute une bande...

Du 13/05/09 au 13/06/09 à Tournefeuille

Voici la présentation de l'UTOPIA :

Il y a des visites dans les multiplexes qui réservent d'excellentes surprises. Je ne parle pas, bien sûr, de la qualité toujours irréprochable du pop-corn ou du millésime parfois exceptionnel des boissons gazeuses. Il peut arriver en effet qu'il se dégage d'un des films programmés dans ces inquiétants miroirs aux alouettes un fumet tout à fait délicat que l'on ne peut confondre avec l'odeur si caractéristique du maïs caramélisé. C'est le cas de ce très sympathique et très décapant Erreur de la banque en votre faveur, qui nous venge des moeurs et horreurs rapportées chaque jour que Dieu fait sur les banques et les banquiers.
Il faut dire que ce qu'en avait rapporté la presse nous avait mis la puce à l'oreille. Une interview en particulier des scénaristes-réalisateur nous avait convaincus d'aller jeter un oeil chez nos puissants confrères sur un film promis en théorie au succès et sorti quasi exclusivement dans les grands circuits de diffusion. « Pour nous, expliquaient très bien ces deux loustics, l'argent peut être une prodigieuse matrice de comédie. Lorsque nous avons écrit La vérité si je mens, l'argent était alors un sujet tabou. Les gens entretenaient un rapport pudique, hypocrite à l'argent et nous avons eu envie de nous arrêter sur une communauté, les marchands du Marais à Paris qui entretiennent une relation décomplexée, voire ludique à l'argent. Puis, avec Ah si j'étais riche, nous avons creusé l'idée que pour le plus grand nombre, le travail, les salaires ne suffisant plus pour s'en sortir, le loto prétendait remplacer trivialement la lutte des classes. Il y a maintenant deux ans, nous nous sommes intéressés à l'univers des banques, en pressentant qu'il s'y passait quelque chose de décisif : la formation d'un nuage sombre, lourd de menace. Ces prédictions ne demandaient aucun talent d'oracle tant il était évident pour nous mêmes et certains acteurs de la scène financière que la bulle allait exploser. Ce qui a pris tout le monde de court, c'est la vitesse et l'ampleur du désastre, pas son avènement… »

On l'admettra sans doute, piger bien avant nos « wonder boys » de la finance, payés comme des joueurs de foot et bardés de parachutes dorés, que l'orage aller éclater, et réussir à en rigoler avec nous au travers d'une comédie relève du grand art. Il y a mine de rien en effet, dans cette histoire d'amitié entre deux potes, tout ce qui nous a pété à la figure et tout ce qui plombe même l'avenir de la planète. C'est à dire l'argent à deux vitesses : celui qui circule à gros bouillons dans les grandes banques où, de l'aveu même d'un banquier, l'argent ne sert plus qu'à faire de l'argent ; et celui qui coule au compte gouttes dans les petites succursales de quartier où il est chichement compté aux artisans et aux particuliers. On relèvera en particulier dans le film, en manière de rire jaune, l'obstination de cette brave dame à venir chaque jour guetter à la banque l'arrivée sur son compte d'un remboursement de frais médicaux de quelques dizaines d'euros alors que volent autour d'elle les papillons noirs des millions des marchés financiers.
Mais plus encore qu'un constat hilarant sur le « deux poids, deux mesures » qui rend bien dérisoire aujourd'hui la flamboyante devise gravée au fronton des temples de la république, c'est le formidable pouvoir corrupteur d'un système qui est largement mis en cause au fur et à mesure que l'argent s'impose dans les relations entre les deux amis et les habitués de leur bistrot préféré, qui tous ne tarderont pas à troquer la lecture de l'Équipe pour celle du quotidien de l'économie.

Si quelqu'un m'accompagne, je réserve des places pour après le film à la Pizzeria d'à côté (toute petite mais bonnes pizzas, réservation obligatoire)

Participants

Ils étaient 2 participants



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