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La sicilienne

Proposée par Jpl65
 
Date et lieu
La sortie s'est déroulée à
TOULOUSE,

le Mardi 09 juin 2009 à 19:00.

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DescriptionLA SICILIENNE

(LA SICILIANA RIBELLE) Marco AMENTA - Italie 2008 1h53mn VOSTF - avec Veronica d'Agostino, Marcello Mazzarella, Lucia Sardo, Mario Pupella, Gérard Jugnot... Scénario de Marco Amenta et Sergio Donati

« Palermo, una mattina di Novembre del 1991… » Le bonheur ! Le cinéma italien comme on l'aime ! Un cinéma qui ne finasse pas et plonge sans barguigner dans une Sicile rugueuse, où les tempéraments sont explosifs, les secrets terribles et où chacun est sur ses gardes tant le climat que fait régner la Mafia impose l'omertà, cette loi du silence que peu osent rompre de peur de ne pas y survivre. Une loi qui permet à la Mafia de continuer à imposer son pouvoir depuis de si longues années. Les femmes se taisent encore plus que les hommes, exclues des décisions et des intrigues, silhouettes noires vouées à un deuil éternel…
Palerme, un matin de novembre en 1991… Une « giovinetta » de 17 ans déboule au Palais de Justice de Palerme et demande à parler au Procureur. L'expression de son visage en impose : elle ne partira pas sans avoir obtenu audience et lorsqu'elle dépose sur le bureau du magistrat les petits carnets d'écolière remplis de son écriture appliquée, il est évident que la décision a été pesée : née au cœur de la Mafia, élevée dans les codes de la culture maffieuse, Rita Mancuso n'a pas la naïveté d'ignorer les risques qu'elle prend et rien ni personne ne l'empêchera d'aller jusqu'au bout.

Son père était un des chefs de la Mafia palermitaine, abattu par un clan adverse alors qu'elle avait dix ans. Un père aimé et vénéré comme un dieu, qu'elle accompagnait partout, admirative et complice. Un père qu'elle a décidé ce jour-là de venger. Patiemment depuis ce jour de 85 où son père tomba à côté d'elle flingué à bout portant, Rita a accumulé les informations, notant les moindres détails, les noms, les dates, les lieux… jusqu'à ce crime de trop qui la décide à franchir le pas : le meurtre de son frère un beau jour du début de l'été 91.
17 ans ! Il est stupéfiant de penser que cette fille a existé pour de vrai et que le film, quoi que transposant son histoire dans un style aussi romancé que percutant, rapporte bel et bien des faits réels. Rita Atria, de son vrai nom, s'est réellement présentée, avec des notes accumulées pendant plusieurs années, au juge anti-Mafia Paolo Borsellino, qui tentait avec son collègue Giovanni Falcone de rassembler des témoignages pour parvenir à monter un procès en vue de démanteler la Mafia. L'année suivante, les deux juges furent assassinés à deux mois d'intervalle, mais les procès bien préparés ont continué et une brochette de chefs mafieux ont comparu, dont Toto Riina, l'organisateur de leurs meurtres, condamné à perpétuité.

Le film doit beaucoup à Veronica d'Agostino, formidablement convaincante dans la peau de l'irréductible, toute de passion et de rage, qui a la faiblesse d'être amoureuse d'un mafioso mais ne se laisse pas détourner un instant de sa décision. Si on rechigne à imaginer Gérard Jugnot dans la peau du juge, il nous fait très vite oublier l'acteur français qu'il est pour se glisser avec sobriété dans le rôle. Parmi les très beaux personnages du film, Lucia Sardo incarne la mère de Rita. Une mère qui désapprouve sa fille, horrifiée par ce qui lui semble une impardonnable trahison, et ne cesse de l'exhorter à se taire. Une mère durcie par les deuils successifs, mais dont la vie s'est construite dans un sentiment de fatalité : c'est une affaire d'hommes et les femmes ne peuvent que pleurer et se taire. Rita demandera que sa mère s'abstienne de venir sur sa tombe.

« Forse un mondo onesto non esisterà mai. Ma chi ci impedisce di sognare ! Forse, se ognuno di noi, prova a cambiare, forse, ce la faremo… » Rita Atria (« Un monde honnête n'existera peut-être jamais. Mais qui nous empêche de rêver ! Si chacun de nous essaye de le changer, peut-être réussirons-nous… »)

La séance commence à 19h30,
nous irons ensuite prendre le verre de l'amitié

Participants

Ils étaient 1 participants



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