Là bas

Proposée par babouchka

Date et lieu La sortie s'est déroulée à TOULOUSE CENTRE-VILLE, le Mardi 07 avril 2009 à 20:30.	Participer à cette sortie Pour participer à cette sortie, il fallait être inscrit sur AmieZ Inscrivez-vous C'est gratuit, et c'est sans pub ! C'est bon esprit quoi... !
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DescriptionVoilà ce qu'en dit le théâtre :

Genre : intemporel

Le propos : Raconter « l'histoire » d'un spectacle peut donner envie de le voir, mais peut aussi produire l'effet inverse. Ne tournons pas autour du pot: « l'histoire » de Là Bas refroidira sans doute plus qu'elle n'incitera. En ce cas autant ne pas la raconter du tout direz-vous... Oui, mais irez-vous au théâtre sans rien savoir de l'objet de votre soirée ? Si la réponse est oui, cessez de lire ces lignes et courrez réserver vos places pour ce joyau. Si la réponse est non, ce qui suit est pour vous : nous sommes quelque part durant une guerre que l'on avait appelé, pour rire sans doute, la der des ders. Nous sommes à Paris, à la campagne, dans un village ou une ville de province, loin du bruit des canons et des morts. La guerre, pour celles et ceux de derrière, ce n'est que l'absence de ceux qui y sont et que des journaux qui mentent quotidiennement en promettant la paix pour le lendemain. A ceux qui sont loin, on écrit. On écrit de l'amour, des petites choses, des qui font rire, des qui font pleurer, on écrit pour se rassurer, pour rêver, pour pleurer... on écrit à ceux qui peuvent mourir, qui vont mourir, sans pouvoir les comprendre. Là Bas nous balade au cœur de ces lettres qui ne disent pas la guerre, mais qui disent la vie pour ceux qui vont en être privés.

Notre avis : Retrouvées par hasard dans de vieux sacs postaux oubliés, ces lettres sont tout sauf un témoignage de plus sur la grande guerre. La guerre n'est ici qu'un horrible prétexte; on aime toujours mieux ceux qui sont loin; quand de surcroît ils risquent de mourir, l'amour qui guide les plumes devient sublime. Qu'il s'agisse de raconter un vol de poule, une cuite ou le « client » de la veille, qu'il s'agisse de dire le manque, d'organiser le prochain rendez-vous, ou d'écrire à papa, ces lettres vous donneront la chair de poule. Certaines sont à pleurer de rire, d'autres à pleurer tout court, mais toutes s'imprimeront durablement en vous. Jean-Pierre Tailhade, dont les compagnons de route furent Mnouchkine, Caubère où Léotard, et Didier Dulieux à l'accordéon, forment un duo parfait.

programmation en partenariat avec la Cave Poésie où le spectacle se joue du 17 mars au 4 avril

Cela me tente bien ... qui veut se joindre à moi ...

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