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The savage eye + bonus en 2éme partie: vétérans du massacre de my lai.

Proposée par Cfspirit
 
Date et lieu
La sortie s'est déroulée à
TOULOUSE,

le Vendredi 15 août 2008 à 15:15.

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DescriptionCe que en dit la gazette de l'Utopia:

''Écrit, réalisé et monté par Ben MADDOW, Sidney MEYERS et Joseph STRICK - USA 1960 1h07mn VOSTF - avec Barbara Baxley, Gary Merrill, Herschel Bernardi, Jean Hidey, Elizabeth Zemach...

Sorti en catimini en 1960, ce film assez stupéfiant s’est perdu dans la mémoire cinéphile, oublié, invisible jusqu’à sa résurrection en cet été 2008. Oeuvre hybride, à la fois documentaire et fiction, aux croisées du cinéma vérité et de l’expérience formelle, The Savage eye est une plongée sans masque dans la société américaine de la fin des années cinquante, et étonne aujourd’hui encore par sa virulence, sa modernité, sa singularité viscérale.
Judith McGuire atterrit à Los Angeles dans l’espoir que sa vie y trouve un second souffle, après un divorce qu’elle a du mal à encaisser. Dès le départ on est fixé : elle ne trouvera pas le repos dans la Cité des Anges. À peine le pied sur les trottoirs de L.A, une voix intérieure masculine l’assaille de questions, une voix qui la met face à ses doutes, ses incohérences, ses faiblesses. À travers cette voix qui interroge, qui accuse souvent, sans jamais obtenir de réponse, c’est la solitude de la femme qui hurle, la répulsion qu’elle éprouve face à l’univers factice proposé comme seule référence par la société américaine, l’aliénation que lui fait subir la mégalopole. Judith nous entraîne dans un parcours chaotique et effrayant dans un Los Angeles qui s’épuise dans une course incessante à la réussite, au plaisir, à la consommation, à la rédemption, avec ses bars à strip-tease, ses célébrations du Nouvel An, ses matches de catch, ses congrégations religieuses, ses crimes obscurs, ses bagnoles rutilantes, ses mouroirs glaciaux… Autant d’images authentiques, prises sur le vif, assemblées en un montage virtuose, rythmées par une musique organique et par cette voix impérieuse qui pousse la femme dans ses retranchements.
Cette critique féroce, tantôt cynique, tantôt lyrique, dézingue les faux-semblants d’une société obsédée par l’apparence et qui se vautre dans la vacuité. Explorant à sa manière les thèmes de l’incommunicabilité, de la déshumanisation, The Savage eye aboutit, en empruntant des chemins totalement différents, au constat cinglant administré la même année par Antonioni dans L’Avventura.

Oeuvre résolument hors-norme, The Savage eye le fut aussi par les conditions de sa réalisation : budget modeste, tournage étalé sur quatre années, réparti entre plusieurs équipes, qui filmaient sur leur temps libre, souvent durant les week-ends. Tournage à épisodes qui donne au résultat final cette dimension essentielle de « collage ». Le film est l’oeuvre commune de trois réalisateurs, plus habitués à remplir d’autres fonctions au sein de Hollywood. Ben Maddow, le plus connu d’entre eux, fut un scénariste important entre 1950 et 1970. C’est à lui qu’on doit, notamment, les scénarios d’Asphalt Jungle de Huston ou de Johnny Guitar de Nicholas Ray. Comme ses deux collègues Sidney Meyers, à l’origine monteur, et Joseph Strick, producteur de films ambitieux, Maddow était un homme de gauche et dut travailler sous plusieurs pseudonymes pendant la chasse aux sorcières lancée par McCarthy. Ces trois figures clés du cinéma indépendant américain, qui émerge dans les années cinquante, portent la voix d’une nouvelle génération d’artistes.

En deuxième partie de programme : VÉTÉRANS DU MASSACRE DE MY LAI, un court métrage documentaire de Joseph Strick (1971 22mn), qui remporta l’Oscar du meilleur documentaire en 1971. Devant la caméra s’expriment cinq soldats américains impliqués dans la tuerie de My Lai, une des plus atroces de la guerre du Vietnam, qui fit de nombreuses victimes dans la population civile, femmes et enfants compris. Témoignages terribles qui déclenchèrent une indignation internationale, favorisant la montée du pacifisme aux États Unis.''

Participants

Ils étaient 1 participants



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