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Black swan

Proposée par L_aiglon
A
American cosmograph
Date et lieu
La sortie s'est déroulée à
TOULOUSE (31000),

le Dimanche 20 février 2011 à 18:15.

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Sortir sur TOULOUSE (31000)

Sortir en Haute Garonne

DescriptionBLACK SWAN
Darren ARONOFSKY - USA 2010 1h45mn VOSTF -
avec Natalie Portman, Vincent Cassel, Mila Kunis, Barbara Hershey, Winona Ryder...

« La danse est une cage où l’on apprend l’oiseau. » Claude Nougaro

C’est un film passionné, passionnant et fou. Un film parfait, n’hésitons pas à le dire, sur la passion folle de la perfection. C’est un film d’un romantisme sublime avec comme trame l'un des ballets les plus chorégraphiés et les plus représentés depuis la fin du xixe siècle : Le Lac des cygnes, dansé par les plus grands, de Serge Lifar à Rudolf Noureev en passant par Balanchine et Barychnikov. Un film réalisé par un cinéaste d’une inventivité folle, Darren Aronofsky (Pi, Requiem for a dream, The Wrestler), interprété par des acteurs en état de grâce, un film que l'on attendait comme le loup blanc avec l’appréhension de la déception possible face à tant d’espoir… Mais non : zéro déception, enthousiasme utopien unanime.

Bienvenue pour une plongée hallucinante et hallucinée dans les coulisses de la création d’une nouvelle version du Lac des cygnes, le merveilleux ballet dont la musique fut créée par Tchaïkovski. À la direction – sans partage – l’autoritaire et manipulateur Thomas Leroy (impeccable Vincent Cassel en salaud mégalomane) qui dirige ses ballerines comme une volée d’oiseaux savants. Dans ses filets, les danseuses sont en effervescence, car le maître a décidé de manière unilatérale et cruelle que la danseuse étoile qui incarnait le double rôle du cygne blanc et du cygne noir, Beth McIntyre (Winona Ryder parfaite mais relativement méconnaissable en étoile brisée), devait être remplacée. Trop vieille ? En disgrâce dans le cœur d’un chorégraphe avec qui on soupçonne que la relation n’était pas qu’artistique ? On ne le saura pas. La seule question est : qui sera la nouvelle Reine des cygnes ?
La pourtant fragile et timide Nina Sayers sera l’élue. Nina Sayers, c’est l’archétype de la danseuse dont toute la vie n’est consacrée qu’à une unique passion, un seul but : la perfection au bout des pointes. Elle vit en dehors du théâtre cloitrée chez sa mère, ancienne danseuse possessive (Barbara Hershey) qui projette tous ses rêves inachevés sur sa fille. Rien pour la détourner de son destin pressenti de danseuse étoile. Bien qu’elle soit déjà dans la fleur de l’âge et d’une beauté renversante, pas de vie amoureuse ni sexuelle ne semble entraver sa difficile quête. Car l’accession au trône de la Reine des cygnes n’est pas un chemin semé de roses : si Nina, qui est a priori la pureté et l’innocence même, n’aura aucun problème pour incarner le cygne blanc, où trouvera-t-elle la noirceur et la sensualité sulfureuse pour incarner également le cygne noir, son double maléfique ? C’est le défi que lui lance le machiavélique chorégraphe, qui veut qu’elle aille chercher au fond d’elle-même cette méchanceté, cet appétit sexuel qu’elle croit ne pas avoir. D’autant que tapie en coulisses, il y a la troublante Lily, toujours à l’aise, à la limite de l’impudeur, qui semble n’afficher aucun complexe et se pose en rivale potentielle.
Et le travail de Nina, déjà éreintant physiquement dans son obsession de la perfection du geste, devient un combat contre elle-même pour faire sortir ses démons biens enfouis, un combat qui la conduit aux confins de la folie.

C'est une fabuleuse alchimie qui se créée pour décrire la passion à la fois exaltante et destructrice que va vivre Nina. Une alchimie qui réside dans le jeu incroyable de Natalie Portman et dans la réalisation novatrice et audacieuse d'Aronofsky. Natalie Portman s’est investie corps et âme dans le rôle (dix mois d'entraînement pour retrouver les gestes et les attitudes de la danse classique, si bien qu'elle interprète elle-même la presque totalité des scènes de danse et qu'elle s'est blessée plusieurs fois) pour incarner à la perfection la métamorphose de Nina, explosant sa chrysalide de petite ballerine discrète pour devenir une furie prête à tout pour garder sa place de reine du ballet. Quant à la mise en scène virtuose et habitée d'Aronofsky, elle suit au plus près ses personnages en pleine effervescence dans les coulisses du théâtre, elle ose les effets spéciaux propres au cinéma d’angoisse pour montrer visuellement la folie dans laquelle sombre Nina, quand elle croit voir son double la croiser ou quand elle voit apparaitre sur son corps des cicatrices qu’elle croit être les stigmates de sa transformation en cygne. Le résultat est magnifique, infiniment troublant, sensuel, flippant juste ce qu'il faut. Black swan vous happe, vous transporte, dès la première minute et jusqu'à la dernière, jusqu'à un final d'une beauté à couper le souffle.

Le film commence à 18H40

Participants

Ils étaient 10 participants



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