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Un homme qui crie (continent afrique au méliès - le cinquantenaire des indépendances africaines)

Proposée par Berenice
 
Date et lieu
La sortie s'est déroulée à
PAU (64000),

le Dimanche 31 octobre 2010 à 18:15.

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Sortir sur PAU (64000)

Sortir en Pyrénées Atlantiques

DescriptionFilm franco-tchadien de Mahamat SALEH HAROUN, 2010, durée : 92 minutes.

Quel terrible sacrifice est-on prêt à accomplir pour garder son travail ? Jusqu'où peut-on aller pour préserver le fragile équilibre de sa vie ? Le quatrième film du Tchadien Mahamat-Saleh Haroun pose ces deux questions majeures presque sans en avoir l'air, au fil d'un récit d'une lumineuse simplicité. Le vieux maître-nageur d'un hôtel de luxe de N'Djamena, ancien champion de natation pour qui la piscine est toute sa vie, est relégué à un emploi subalterne. Son fils, évidemment plus dynamique, l'a évincé. Mais une guerre civile endémique fait rage, une guerre entre factions rivales, sans bon ni mauvais camp, qui, tel un monstre jamais rassasié, réclame son tribut humain...

Le sujet de cette fable emprunte au néoréalisme - le cas de conscience d'un opprimé poussé à bout - comme au cinéma muet - le déclassement du héros rappelle Le Dernier des hommes, l'un des chefs-d'oeuvre de Murnau. Le metteur en scène bâtit sa tragédie par petites touches, sensibles et attachantes : ici la conversation entre Adam, le héros, et son compère cuisinier, court moment de joie de vivre, plus loin l'arrivée de la fiancée d'Abdel, le fils, chanteuse malienne à la voix d'or. Ou encore cette émouvante scène de repas familial, où la mère ne peut comprendre ce qui sépare, déjà, père et fils.

La force du film est dans le va-et-vient permanent entre situations du quotidien et références mythologiques. Il faut des acteurs puissants pour habiter ce double espace : Youssouf Djaoro possède une force tranquille, presque « fordienne ». Sa douleur nous glace, et plus encore les vers d'Aimé Césaire qui ferment le film et explicitent son titre : « Gardez-vous de vous croiser les bras en l'attitude stérile du spectateur, car la vie n'est pas un spectacle (...), car un homme qui crie n'est pas un ours qui danse... » A Cannes, les jurés ont bien lu, qui ont décroisé les bras et donné au film un mérité Prix du jury.

Participants

Ils étaient 2 participants



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