Conférence ''activité solaire et variabilité climatique''

Proposée par Miroton

Date et lieu La sortie s'est déroulée à TOULOUSE (31000), le Mardi 12 octobre 2010 à 19:30.	Participer à cette sortie Pour participer à cette sortie, il fallait être inscrit sur AmieZ Inscrivez-vous C'est gratuit, et c'est sans pub ! C'est bon esprit quoi... !
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DescriptionL'Observatoire Midi-Pyrénées organise :

avec la participation d'Edouard Bard, Professeur au Collège de France -Chaire de l'évolution du climat et de l'océan - CEREGE Centre Européen de Recherche et d’Enseignement des Géosciences de l’Environnement Aix-en Provence

* Mardi 12 Octobre 2010 à 11h
Salle Coriolis à l'Observatoire Midi-Pyrénées 14 avenue Edouard
Belin 31400 Toulouse
le Grand Séminaire pour information :
Niveau marin pendant les déglaciations et implications climatiques
<http://ezomp.omp.obs-mip.fr/index.php/fre/actualites/seminaires/Les-Grands-Seminaires/bard_gs>

* et à 20h, la sortie proposée :

Amphithéatre de la Salle du Sénéchal
17 rue Rémusat 31000 Toulouse

Activité solaire et variabilité climatique
<http://www.obs-mip.fr/index.php/fre/actualites/seminaires/Soirees-scientifiques/bard_soiree>

_Résumé du Grand Séminaire:_
Les déglaciations sont des phases climatiques fascinantes pour le
climatologue, car elles permettent d'étudier différents états
d’équilibre du climat ainsi que des transitoires de grandes ampleurs.
Nous avons reconstitué la chronologie précise de ces périodes
tourmentées avec des forages de récifs des îles de La Barbade et de
Tahiti. Pendant le dernier maximum glaciaire, il y a environ 21.000 ans,
le niveau de la mer était d'environ 130 mètres en dessous du niveau
actuel. Les calottes de glaces se sont ensuite retirées au cours d’une
transition qui a duré pratiquement 15.000 ans. Néanmoins, le taux de
variation du niveau marin n'a pas été constant tout au long de la
déglaciation, notamment durant l'accélération appelée Melt Water Pulse
1A. Lors de cet événement, le niveau de la mer a augmenté de quelques
mètres par siècle ce qui correspond à un énorme apport d'eau douce à
l'Océan.

Les premières recherches de correspondance entre l’activité solaire et
le climat datent de plus de deux siècles, mais des corrélations
significatives entre séries bien datées n’ont été publiées que beaucoup
plus récemment avec des marqueurs comme les taches solaires, les
cosmonucléides ^10 Be & ^14 C et l’indice géomagnétique aa. Les échelles de temps vont des derniers millénaires jusqu’au dernier siècle pour lequel l’influence anthropique se mêle aux forçages naturels du Soleil
et des volcans. Une corrélation temporelle entre forçage et climat ne
suffit évidemment pas pour prouver et comprendre un lien causal. Des
recherches actives se poursuivent sur les mécanismes et les rétroactions
climatiques associées. Depuis 30 ans, les mesures par les satellites
montrent que l’éclairement solaire total fluctue de 0,1 % en phase avec
le cycle de 11 ans, la composante U.V. variant dans de plus larges
proportions. En plus de ces effets directs, une hypothèse ancienne a été
relancée à la fin des années 90 en comparant la nébulosité et le flux de
rayons cosmiques (une hypothèse qui reste encore controversée).

Les équipes françaises sont à la pointe des recherches visant à
reconstituer ces forçages externes, travaux qui prennent de l’ampleur
grâce au programme ANR VolSol (collaboration entre le CEREGE, le LGGE et le LATMOS). Le but est de mesurer, pour la première fois dans les mêmes archives glaciaires, le ^10 Be (avec le nouvel accélérateur de 5MV d’Aix-en-Provence), ainsi que des anomalies isotopiques du soufre,
signature stratosphérique des éruptions volcaniques majeures. L’objectif
ultime est de reconstituer la variabilité temporelle des forçages
naturels du climat. La modélisation numérique et l’étude statistique des
séries temporelles montrent que le Soleil a eu une influence notable sur
le climat pendant le dernier millénaire jusqu’à la première moitié du
20^e siècle, mais qu'ensuite, le réchauffement mondial observé est tel
qu'il ne se corrèle plus avec le forçage solaire, qu'on en considère
l’éclairement, les rayons cosmiques, les cosmonucléides ou l'activité
géomagnétique. Ceci signale l’influence probable d’autres sources,
notamment celle des gaz à effet de serre.

http://www.obs-mip.fr/grandsseminaires

Participants

Ils étaient 3 participants

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