Une histoire d'amour, façon lelouch...

Proposée par *bliss

Date et lieu La sortie s'est déroulée à TOURNEFEUILLE (31170), le Vendredi 01 octobre 2010 à 19:00.	Participer à cette sortie Pour participer à cette sortie, il fallait être inscrit sur AmieZ Inscrivez-vous C'est gratuit, et c'est sans pub ! C'est bon esprit quoi... !
Avec AmieZ, on va se rencontrer... !Sortir sur TOURNEFEUILLE (31170) Sortir en Haute Garonne

DescriptionComme je n'aime pas courir et que je n'ai pas de montre,
comme j'aime bien prendre un verre en terrasse,
comme la terrasse est bien agréable s'il fait beau,
et que s'il ne fait pas beau, le lieu est très chouette à l'intérieur aussi,
comme il est plus agréable de pouvoir bavarder un peu plutôt que d'arriver pour le film et de repartir une fois le générique terminé,
je vous donne rendez-vous à 19h à l'Utopia, (dedans ou dehors, selon le temps), même si le film ne commence qu'à 19h40.
Chacun se charge d'acheter sa place

à bientôt

pour ce qui est du film, voilà ce que j'ai lu, mais je refuse de trop lire ce qui se dit sur les films de Lelouch, car la magie tient aussi de la surprise et de l'inattendu de ses films...
''Claude Lelouch aime l'amour, aime les femmes, aime la vie, aime le cinéma… Et ça lui donne des ailes et une audace d'enfer. Ce monsieur sait faire du cinéma, ça c'est sur et après cinquante ans à s'esbaudir dans la pellicule, il n'a plus envie de s'embarrasser de précautions et de contraintes. C'est à travers un film étonnamment heureux, décomplexé et libre qu'il survole un siècle où les horreurs ne manquaient pas, tandis que la grande histoire, s'emmêle avec la sienne, celle du cinéma, traversant les plus grands drames avec l'amour pour tout transfigurer.

L'amour… et la musique, qui vient souligner chaque séquence : chansons de rue, chansons d'amour, musiques de cabaret, musiques de films qui laissent une trace d'heureuse nostalgie dans les mémoires, fixant le souvenir, exaltant les moments intenses. Qui aurait osé dire, à part Lelouch, qu'il est même possible de tomber amoureux dans un train qui vous emmène vers la déportation, et qu'au cœur de l'horreur on peut être un privilégié ? (« le bagne, c'est encore la vie… » écrivait Dostoievski je ne sais plus où). Lelouch célèbre l'instant qui passe avec jubilation : à vivre sans restriction. Peut-être justement parce qu'on a eu conscience tôt de la fragilité de la vie et des horreurs du monde, est-on mieux à même de mesurer la valeur extraordinaire de chaque moment de bonheur accordé comme un cadeau.
On se demande tout au long du film jusqu'où ce diable d'homme va être capable de nous emmener, s'il ne va pas déraper, sombrer dans le ridicule… mais non, il y a tant de vitalité que toutes ses audaces passent avec élégance, articulées autour d'un formidable personnage central, la belle Ilva, qui se construit par ses histoires d'amour successives, à deux doigts d'être tondue pour avoir aimé un officier allemand, puis incapable de choisir entre deux GI quelle aime simultanément…

Toutes les histoires de ce film sont vraies, dit Lelouch, ce qui n'est pas vrai c'est qu'il y ait un lien entre elles. Ce qui est vrai, c'est cette passion immense qu'il voue au cinéma, une passion léguée par sa mère qui le cachait, petit garçon, pendant les projections dans la salle où elle était ouvreuse pour qu'il échappe aux rafles.'' (Utopia)

Participants

Ils étaient 4 participants

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