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Disgrace

Proposée par Jpl65
 
Date et lieu
La sortie s'est déroulée à
TOURNEFEUILLE (31170),

le Mardi 16 février 2010 à 19:00.

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Sortir sur TOURNEFEUILLE (31170)

Sortir en Haute Garonne

DescriptionDISGRACE
Steve JACOBS - Afrique du Sud 2009 1h59mn VOSTF - avec John Malkovick, Jessica Haines, Eriq Ebouaney, Fiona Press... Scénario d'Anna-Maria Monticelli, d'après le roman de John Maxwell Coetzee.


Bien sûr, on sait bien qu'accablés comme vous l'êtes par ce monde de brutes, il ne vous déplairait pas de dégoter, au fil des pages de la gazette, un petit film rigolo pour nourrir une folle fringale d'évasion dans l'univers rose bonbon de la comédie légère. Mais peut-être trouvez-vous, comme nous-mêmes, qu'il y a somme toute plus de jubilation à voir un film lucide, subtil, sensible et intelligent pour se réconcilier avec la réalité que de se taper un navet indigent au prétexte de se changer les idées. Rien de plus déprimant, vous l'admettrez sans doute, qu'un film idiot. Epargnez-vous donc cette souffrance en faisant le choix d'aller voir Disgrace. Un film qui est tout ce qu'on dit plus haut, et un peu plus même puisqu'à ces qualités il faudrait ajouter un zeste d'exotisme.
C'est en effet un des rares films sud-africains à avoir fait ces dernières années le voyage jusqu'à nous, pour nous transmettre un message d'une lumineuse lucidité. Ce monde est aujourd'hui d'autant plus compliqué et cruel qu'on l'a laissé idiotement se défaire et pas qu'un peu, puisque l'Afrique du Sud, en ce qui la concerne de sa propre folie, fut le pays de l'apartheid, cette folle prétention idéologique d'une minorité blanche à vouloir imposer sa loi. En ce sens, Disgrace constitue une formidable invitation à s'interroger, au-delà de destins particuliers, sur le prix douloureux de l'addition qu'il faut payer quand on a cédé trop peu, trop tard au désir de justice.

De nos jours à l'université du Cap en Afrique du Sud. David Lurie est professeur de poésie romantique. La cinquantaine avancée, divorcé, il jouit d'un prestige d'autant plus évident auprès de ses éudiants qu'il est charmant, beau parleur et plein d'humour. On le jurerait, c'est le portrait craché de John Malkovich. La part d'ombre de ce romantique: la détestable habitude de jouer les jolis coeurs auprès de ses étudiantes. Cette petite métisse par exemple, à peine sortie de l'adolescence, à qui il confie : « la beauté d'une femme n'appartient pas qu'à elle ». J'empêcherai que ça aille trop loin, se rassure-t-il : grands restaurants, promenades bucoliques, lectures innocentes… et tout le tin-touin. Mais bientôt entre en jeu le mortel poison hérité du passé. La fascination et la complaisance pour l'une d'être distinguée par un professeur emblématique qui est blanc, le désir pour l'autre de ce petit corps qui n'est, après tout, que celui d'une métisse. Péché véniel sous l'apartheid, « jeu répugnant et vulgaire » aujourd'hui, de l'aveu même l'ex-épouse de David.

Surgit alors, un beau matin, cette inscription tracée rageusement à la craie au tableau de l'amphithéâtre : « tes jours sont comptés, Casanova ». Un Casanova cynique et arrogant qui se retrouve dès lors à devoir assumer ses actes devant un jury universitaire arc-en-ciel plutôt bienveillant, mais qu'il va décourager par quelques saillies sexistes : « j'étais au service d'Eros, il est inconcevable pour moi de nourrir un désir non assouvi ». Chassé de l'université, il trouvera alors refuge chez sa fille Lucie, belle blonde aux yeux bleus qui cultive des fleurs dans une ferme isolée au milieu d'une région vidée, depuis la fin de l'apartheid, de tous ses colons blancs. Le jour où tous deux subissent une agression, David est le témoin impuissant du viol de sa fille. Choqué, il se rendra compte alors, du comportement abusif qu'il a toujours lui-même développé vis à vis des femmes…

La séance demarre à 19H30, nous iron ensuite prendre le pot de l'amitié

Participants

Ils étaient 4 participants



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