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Les gens de dublin

Proposée par Jpl65
A
American cosmograph
Date et lieu
La sortie s'est déroulée à
TOULOUSE (31000),

le Lundi 01 février 2010 à 18:45.

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Sortir sur TOULOUSE (31000)

Sortir en Haute Garonne

DescriptionGENS DE DUBLIN
(THE DEAD) John HUSTON - USA 1987 1h23mn VOSTF - avec Anjelica Huston, Donal McCann, Helena Carroll, Cathleen Delany... Scénario de Tony Huston (le fils aîné de John), d'après la nouvelle The Dead, tiré du recueil Dubliners, de James Joyce. RÉÉDITION EN COPIE NEUVE.


C'est le dernier film du grand John Huston, que la camarde a fauché juste avant la sortie. Et c'est sans doute la plus belle œuvre ultime qu'on puisse imaginer, un film intense et serein, poignant et pudique, grand et profond sans ostentation. Fugace et inoubliable comme un sourire entrevu qu'on n'a pas su retenir, comme un souvenir enfoui qui soudain resurgit et nous met l'âme sens dessus-dessous. Un bonheur rare…

Nous sommes au début du xxe siècle. La neige tombe sur Dublin. Dans une maison bourgeoise, on célèbre l'Epiphanie. Comme chaque année, tante Kate, tante Julia et leur nièce Mary reçoivent parents et amis. Brouhaha de rires confus, exclamations de bienvenue, on ne saisit d'abord pas bien les noms… Mais peu à peu on fait connaissance avec la vieille Madame Mallins et son pochard de fils, Freddy ; avec la suffragette Molly Ivors ; avec le ténor Bartel d'Arcy, gonflé de suffisance comme un coq de basse-cour ; avec le sympathique Gabriel et sa femme Gretta, pleine d'énergie et d'une gaieté un peu tendue… On boit et reboit du whisky dans de jolis verres, on danse le quadrille, Mary se met au piano, Gabriel découpe l'oie, un homme se lève et dit un poème étrange, on tient des propos anodins. Tante Julia, si fragile, se lance bravement, comme autrefois, dans un aria de Bellini, le pudding flambe… Et la caméra de John Huston va, vient, virevolte, indiscrète et virtuose. Elle caresse les danseurs, surprend des regards, monte un escalier désert, voit des choses que nous ne voyions pas, repère des lézardes insoupçonnables.
Pourtant tout semble aller bien chez ces repus, ces nantis plutôt sympathiques, douillettement installés dans la chaude mesquinerie de leurs vies, et le vieux sorcier Huston – devenu citoyen irlandais en 1964 après avoir quitté les États-Unis en 1952, écœuré par le MacCarthysme – se sent en famille et se plaît à les contempler tout au long de ces agapes intimes, laissant échapper de temps en temps une réjouissante bouffée de méchanceté : gros plan sur la carcasse de l'oie nettoyée jusqu'à l'os…

Et puis, quand vient l'heure de s'en aller, de se séparer, le film va avouer sa part d'ombre. On entend, sans le voir, le ténor qui a consenti à donner un échantillon de son art. C'est, a cappella, une ballade niaise et déchirante, dans laquelle une mère se lamente, « son enfant glacé dans ses bras ». Et Gretta Conroy est bouleversée…
Alors surgissent du passé les douleurs enfouies et les illusions perdues, le grand amour défunt et le bien plus petit qui lui a succédé, l'amour conjugal, quotidien, banal… mais beau aussi dans sa modestie. Et là nous savons définitivement que John Huston nous a fait l'ultime cadeau d'un film magnifique, qui nous accompagnera pour toujours…

La séance demarre à 19H20, nous irons ensuite prendre le pot de l'amitié

Participants

Ils étaient 2 participants



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